mercredi 18 avril 2012
mercredi 23 février 2011
La glue de nos problèmes
Renarde rusée...de l'art de s'effeuiller...
L'obscurité...la seule lueur de ma bougie me guide...et cette voix enchanteresse...elle chantonne des airs connus...
Et puis un drap rouge...aucune difficulté à le traverser...derrière tout est flouté par des rideaux de fils, j'ai l'impression d'être sous l'emprise d'une substance euphorisante. Dans mes oreilles les cristaux, les fils, les perles forment une mélodie illicite; je danse parmi sa douceur, me délecte de son nectar...son essence coule dans le fond de ma gorge.
Partout des bougies...des perles, des pierres précieuses, des miroirs, de l'absinthe dans de beaux verres de cristal ciselés. Elle sait vous recevoir, n'hésite pas à mettre les petits plats dans les grands. Elle a l'espièglerie de la féminité mêlée à la ruse de l'animal roux.
Le feu lui même a parsemé sa robe, si elle l'enlève ce n'est que pour mieux vous dévoiler qui elle est vraiment. Ne touchez pas si ce n'est autrement qu'avec des gestes respectueux. Seuls les yeux furent mon instrument pour la toucher...elle a fui. Je suis restée là longtemps à admirer son personnage, allongée au milieu des taffetas, de la soie. Mon verre ne cessait d'être plein.
Puis j'ai quitté la salle...quand je l'ai eu décidé. Je suis partie du bal.
Et puis un drap rouge...aucune difficulté à le traverser...derrière tout est flouté par des rideaux de fils, j'ai l'impression d'être sous l'emprise d'une substance euphorisante. Dans mes oreilles les cristaux, les fils, les perles forment une mélodie illicite; je danse parmi sa douceur, me délecte de son nectar...son essence coule dans le fond de ma gorge.
Partout des bougies...des perles, des pierres précieuses, des miroirs, de l'absinthe dans de beaux verres de cristal ciselés. Elle sait vous recevoir, n'hésite pas à mettre les petits plats dans les grands. Elle a l'espièglerie de la féminité mêlée à la ruse de l'animal roux.
Le feu lui même a parsemé sa robe, si elle l'enlève ce n'est que pour mieux vous dévoiler qui elle est vraiment. Ne touchez pas si ce n'est autrement qu'avec des gestes respectueux. Seuls les yeux furent mon instrument pour la toucher...elle a fui. Je suis restée là longtemps à admirer son personnage, allongée au milieu des taffetas, de la soie. Mon verre ne cessait d'être plein.
Puis j'ai quitté la salle...quand je l'ai eu décidé. Je suis partie du bal.
dimanche 21 novembre 2010
Olga in wonderland
(Je tiens tout d'abord à m'excuser de mon absence...passons vite là dessus et repartons dans mon monde.)
"Oh !, s'écria Sophie, dis maman je peux faire un tour de manège ?
-Je suis désolée Sophie, tu sais que nous n'avons pas d'argent..."
Cette phrase résonnait encore dans sa tête de jeune femme de 30 ans. Elle n'était plus la même face à ce carrousel. Elle avait grandi, oui, mais surtout mûri. Elle jouait toujours à la marelle quand cela la démangeait dans les cours de récréation avec certains de ses élèves. Ils étaient sa source de bonheur. Innocents et si naïfs. Ils allaient eux aussi grandir et devenir quelqu'un. Elle a envie de pleurer parfois quand elle pense à leur avenir, et parfois elle sourit.
Rien n'est facile. Pour personne. Certaines seulement s'en sortent en se battant, d'autres non pas besoin. C'est la vie. D'autres se sont battus avant pour eux. D'autres ne se battent pas, ils n'avaient pas dans leur sang celui d'un battant.
Elle, elle se bat pour elle. Enfin, elle essaie de se battre.
Il y a des jours gris, noirs et des blancs...elle se pose des questions.
Elle ne sait pas si elle aura le courage de mettre au monde des enfants pour qu'ils connaissent la guerre. La guerre contre soi, contre les autres inconnus qui croiseront leur chemin, contre leurs proches qui n'auront pas fait les bons choix, contre elle. La solitude.
Elle voudrait être fière mais elle n'y arrive pas.
Tourne, tourne le manège de la vie...
"Oh !, s'écria Sophie, dis maman je peux faire un tour de manège ?
-Je suis désolée Sophie, tu sais que nous n'avons pas d'argent..."
Cette phrase résonnait encore dans sa tête de jeune femme de 30 ans. Elle n'était plus la même face à ce carrousel. Elle avait grandi, oui, mais surtout mûri. Elle jouait toujours à la marelle quand cela la démangeait dans les cours de récréation avec certains de ses élèves. Ils étaient sa source de bonheur. Innocents et si naïfs. Ils allaient eux aussi grandir et devenir quelqu'un. Elle a envie de pleurer parfois quand elle pense à leur avenir, et parfois elle sourit.
Rien n'est facile. Pour personne. Certaines seulement s'en sortent en se battant, d'autres non pas besoin. C'est la vie. D'autres se sont battus avant pour eux. D'autres ne se battent pas, ils n'avaient pas dans leur sang celui d'un battant.
Elle, elle se bat pour elle. Enfin, elle essaie de se battre.
Il y a des jours gris, noirs et des blancs...elle se pose des questions.
Elle ne sait pas si elle aura le courage de mettre au monde des enfants pour qu'ils connaissent la guerre. La guerre contre soi, contre les autres inconnus qui croiseront leur chemin, contre leurs proches qui n'auront pas fait les bons choix, contre elle. La solitude.
Elle voudrait être fière mais elle n'y arrive pas.
Tourne, tourne le manège de la vie...
mercredi 2 juin 2010
dimanche 30 mai 2010
La cueillette
On attend lascivement, allongée dans l'herbe verte, que le temps passe. Mais on le sait, c'est inévitable, il va falloir s'extirper du semi songe de verdure dans lequel on s'est enf(o)ui. Il faut partir car le pollen gratte les yeux des belles et le rimmel n'y résistera pas.
Et non loin de là, à quelques pas, quelques secondes plus tard il y aura l'importun qui dérange le doux repos des jolies rousses.
samedi 29 mai 2010
Si tu suis mon regard, tu verras...
... des souvenirs doux des journées adolescentes de printemps,
la musicalité naturelle
de douces caresses sur la peau.
Ô, Ode, Odeur de déjà vu que l'on voudrait encore sentir et ressentir.
Intemporalité de l'instant, vécu tant de fois mais pourtant chaque fois différent.
Instants gravés dans la chair
plissés de draps par la fenêtre
chaloupés de corps sur les draps,
glissés de tes mains sur moi
frissons de l'être, saveurs de l'autre. Parfum de nous.
Encore, encore..."de beaux souvenirs pour les dimanches à combler. De beaux souvenirs pour les songes de nuits d'été." [extrait de "De beaux souvenirs" de B. Biolay]
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