mercredi 23 février 2011

Renarde rusée...de l'art de s'effeuiller...

L'obscurité...la seule lueur de ma bougie me guide...et cette voix enchanteresse...elle chantonne des airs connus...
Et puis un drap rouge...aucune difficulté à le traverser...derrière tout est flouté par des rideaux de fils, j'ai l'impression d'être sous l'emprise d'une substance euphorisante. Dans mes oreilles les cristaux, les fils, les perles forment une mélodie illicite; je danse parmi sa douceur, me délecte de son nectar...son essence coule dans le fond de ma gorge.

Partout des bougies...des perles, des pierres précieuses, des miroirs, de l'absinthe dans de beaux verres de cristal ciselés. Elle sait vous recevoir, n'hésite pas à mettre les petits plats dans les grands. Elle a l'espièglerie de la féminité mêlée à la ruse de l'animal roux.

Le feu lui même a parsemé sa robe, si elle l'enlève ce n'est que pour mieux vous dévoiler qui elle est vraiment. Ne touchez pas si ce n'est autrement qu'avec des gestes respectueux. Seuls les yeux furent mon instrument pour la toucher...elle a fui. Je suis restée là longtemps à admirer son personnage, allongée au milieu des taffetas, de la soie. Mon verre ne cessait d'être plein.


Puis j'ai quitté la salle...quand je l'ai eu décidé. Je suis partie du bal.

1 commentaire:

  1. Elle est belle cette grosse fée verte, j'ai envie de la piner dans son cul

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