lundi 12 avril 2010

12° E ; 42°N

"Tu me demandes par quelles latitude et longitude je me trouve ; je n’ai pas la moindre idée de ce que sont la latitude et la longitude mais ce sont deux mots fantastiques." Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles.

Œuvre de Sophie Calle.


Un matin. Le soleil doux. Un hotel...
Il me réveille doucement...l'air frais.
La liberté.
Jeu de vague de fibres emmêlées.
Caresse du vent sur cet orangé. Orangeraie.
Ça se croise, se mélange, s'envole.
Un bout de ciel, un morceau de bleu, apparait, disparait.
Un clin d'œil de ciel bleu.
La caresse de la brise.
La liberté.
La tendresse de la mélodie du silence.
La liberté.

Les respirations dansent dans cette chambre.Elles s'embrassent. Les soupirs parfumés de plaisir, désir.
Sa voix résonne parfois. Parfois pas. Elle me dérange. Il me demande si j'ai bien dormi. Je lui adresse juste un sourire.

Douceur d'un rayon qui réchauffe jusqu'à l'âme. Il fait un ballet quelque fois sur la peau offerte de son corps endormi. Un temps suspendu. Pas une attente. Le temps passe sans nous. Nous avons habité la nuit.
La vi(ll)e à côté de nous...elle court, bouleverse, bouscule d'autre gens, d'autres âmes. Nous, nous l'avons vécu à un autre temps la fougue de l'envie. Dehors...les feux d'artifice résonnaient comme pour la cacher aux oreilles des autres, la faire nôtre. Tapis dans les crépitements des festivités, on s'est enlacés...et bien d'autres rimes en "-és" que je vous laisse trouver.

2 commentaires:

  1. Je retiendrai " nous l'avons vécu à un autre temps la fougue de l'envie." ô combien vrai et à chaque fois renouvellé.
    L......................uC

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  2. merci de relever tel un musicien la note qui t'émeut. Ô combien je partage cette idée avec toi et je ne m'en lasse pas. Vivement le prochain abandon charnel loin de l'agitation de la ville.

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